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communauté d’agglomération partagée entre Drôme et Ardèche, naguère nommée Hermitage-Tournonais-Herbasse-Pays de Saint- Félicien. Elle comporte 41 communes (dont 20 dans la Drôme) et 57 780 hab. sur 49 800 ha et a son siège à Mauves (Ardèche).

Dans la Drôme, Mercurol-Veaunes, Pont-de-l’Isère, La Roche-de-Glun, Saint-Donat-sur-l’Herbasse et Tain-l’Hermitage dépassent 2 000 hab.

Quatre communes sont riveraines du Rhône en amont.

Crozes-Hermitage (680 Crozois, 548 ha), juste au nord de Tain-l’Hermitage, partage avec elle le bénéfice de l’appellation viticole, hermitage mais ne déclare que 27 ha de vignes; elle y ajoute cependant une aoc crozes-hermitage, d’abord limitée à Crozes, puis étendue en 1937 à 11 communes, totalisant environ 1 000 ha; le reste des vignes est en côtes-du-rhône. La mention Hermitage dans le nom de la commune est de 1920. Le village est dans un vallon encaissé affluent du Rhône et le finage ne longe que brièvement le Rhône au SO, sous le belvédère de Pierre Aiguille (344 m); le belvédère des Méjans est plus au nord et le finage s’allonge vers le nord sur le plateau des Méjans, qui porte des vergers. La commune a 250 hab. de plus qu’en 1999 (+58%).

Gervans (560 Gervandois, 328 ha) est à 4 km au nord de Tain-l’Hermitage sur la rive gauche du Rhône, la N7 et la voie ferrée. Tout près du village, la centrale hydroélectrique de Gervans (CNR, 1972) est au débouché d’un large canal flanquant le Rhône depuis Serves; elle a une hauteur de chute de 11 m et une puissance de 120 MW (700 GWh/an); Gervans accueille aussi un négoce de fruits et légumes Huot (30 sal.). La commune a été détachée d’Érôme en 1948 avec 280 hab.; elle a gagné 110 hab. depuis 1999.

Érôme (820 Érômains, 733 ha) est à 5 km au nord de Tain-l’Hermitage, sur la N7, la voie ferrée et au bord du canal de dérivation du Rhône, assez court (5 km) qui fait tourner la centrale électrique de Gervans, l’ensemble étant désigné par la CNR comme l’aménagement de Saint-Vallier. Une zone artisanale a été aménagée au bord du canal à Érôme, avec une entreprise de matériels pour l’électricité (CME, Céramiques et moulages d’Érôme, 30 sal.). À l’est, le hameau des Planards est sur le plateau à 355 m. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999.

Serves-sur-Rhône (740 Servois, 649 ha) est à 8 km au nord de Tain-l’Hermitage, sur la rive gauche du Rhône à la sortie du défilé de Saint-Vallier et au départ du canal d’alimentation de la centrale de Gervans, face à Arras et à son barrage du Rhône. La N7 et la voie ferrée y longent le Rhône au pied du relief; restes de château féodal, belvédère du Puy de Serves (340 m), ancien château de Fontager à la limite nord. La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999.

Les autres commues sont plus ou moins à l’écart du Rhône.

Beaumont-Monteux (1 360 Beaumontais, 1 337 ha), 9 km SE de Tain-l’Hermitage, est sur la rive droite de l’Isère face à Châteauneuf-sur-Isère. Le nom composé était le même avant 1794. La commune, qui cultive 216 ha de vignes, a une cave coopérative; barrage, centrale électrique et poste d’interconnexion; hameau du Port à l’est. Elle a cédé en 1946, au NE, le territoire de Granges-les-Beaumont; à la limite, au bord de l’Herbasse, se situe le jardin botanique Zen d’Erik Borja. Elle avait 820 hab. en 1954 et sa population augmente depuis. Elle a crû de 400 hab. depuis 1999 (+42%).

Chanos-Curson (1 180 Chanos-Cursonnais., 818 ha), 6 km ESE de Tain-l’Hermitage, au SE de Mercurol, est sur la D532 et a 177 ha de vignes. Curson est juste à l’est de Chanos au bord de la Veaune, affluent de droite de l’Isère; leur fusion est d’avant 1790. La commune a 210 hab. de plus qu’en 1999.

Larnage (1 090 Larnageois, 908 ha) a un village un peu épars à 5 km au NE de Tain-l’Hermitage, dans la petite vallée de Crozes-Hermitage. L’A7 longe la limite orientale de la commune en empruntant la vallée du Torras vers Tain-l’Hermitage; +300 hab. depuis 1999 (+38%).

Chantemerle-les-Blés (1 350 Chantemerlois, 1 539 ha dont 500 de bois), 8 km au NE de Tain-l’Hermitage, a son village dans la vallée de la Bouterne où descend l’A7: église romane protégée. Il s’est augmenté de lotissements au nord et au sud (Grenouillet, avec camping). L’addition «les Blés» date de 1920. La commune a 460 hab. de plus qu’en 1999 (+52%).

Chavannes (750 Chavannais, 467 ha) est à 10 km NE de Tain-l’Hermitage; la LGV passe juste à l’est, la Veaune borne le finage au SO; serres, hameau de Gourrasse au nord; +320 hab. depuis 1999 (+74%).

Marsaz (720 Marsaziens, 895 ha) est à 12 km au NE de Tain-l’Hermitage. Le finage est traversé par la LGV Rhône-Alpes et borné au sud par la D67; +200 hab. depuis 1999 (+39%).

Bren (630 Brennois, 1 103 ha) est à 14 km NE de Tain-l’Hermitage, sur la D112. La LGV traverse le finage au NO; où s’est établi le parc d’attraction des Perroquets; +150 hab. après 1999 (+31%).

Cinq communes sont au-delà du bourg de Saint-Donat-sur-l’Herbasse.

Margès (1 130 Margessois, 979 ha dont 247 de bois), 5 km au NE de Saint-Donat, 20 km au NE de Tain-l’Hermitage, est sur le versant gauche de l’Herbasse sur la D538; Refresco (340 sal., néerlandais) fabrique des jus de fruits, eaux aromatisées et boissons rafraîchissantes à partir d’une ancienne usine Délifruits acquise en 2002 et s’est augmenté en 2020 du siège français de l’entreprise (J&C, 280 sal.), laquelle a six sites en France et produit un milliard d’unités/an. Au sud, le finage atteint le cours du Chalon en incluant le petit massif forestier du Grand Bois. La commune a gagné 390 hab. depuis 1999 (+53%).

Arthémonay (630 Arthémonois, 570 ha), 23 km NE de Tain-l’Hermitage, a son village entouré de grottes dans les basses collines, et les deux hameaux annexes de Reculais et des Sables dans la vallée du Chalon qui borne la commune au sud. Elle a 250 hab. de plus qu’en 1999 (+66%).

Charmes-sur-l’Herbasse (890 Charmois, 1 284 ha), 4 km au NNE de Saint-Donat, est au pied du relief, sur le versant droit de l’Herbasse et sur la D67; camping près du village et base de loisirs avec étang au SO à Champos.; +170 hab. depuis 1999 (+24%).

Bathernay (240 Baternois, 571 ha), seule commune drômoise d’Arche Agglo de moins de 400 hab., est dans un vallon à 7 km NNE de Saint-Donat et avait 210 hab. en 1999.

Montchenu (610 Montchaniards, 1 615 ha) est à 26 km NE de Tain-l’Hermitage; la Limone, affluent de droite de l’Herbasse, limite son finage au SE. La commune a un habitat plutôt dispersé, avec un village réduit; elle a gagné 150 hab. (un tiers) depuis 1999

Les communes de l’Ardèche sont:

Mauves (siège), 1 220 Malvinois, 705 ha)
Arlebosc (330 Arleboscois, 1 235 ha)
Boucieu-le-Roi (260 Boucicois, 894 ha)
Bozas (260 hab., 1 250 ha)
Cheminas (410 hab., 939 ha)
Colombier-le-Jeune (580 Colombinois, 1 514 ha)
Colombier-le-Vieux (670 hab., 1 549 ha)
Étables 960 hab., 1 570 ha)
Glun (710 Glunois, 756 ha)
Lemps (820 Lempsois, 1 218 ha)
Pailharès (250 Pailherous, 1 969 ha)
Plats (860 Platous, 1 625 ha)
Saint-Barthélemy-le-Plain (850 Saint-Barthinois, 1 908 ha)
Saint-Félicien (1 150 San-Farcios, 2 144 ha)
Saint-Jean-de-Muzols (2 580 Muzolais, 1 068 ha)
Saint-Victor (960 hab., 3 188 ha)
Sécheras (540 Saccaratois, 726 ha)
Tournon-sur-Rhône (11 420 Tournonais, 2 101 ha)
Vaudevant (210 Vaudavins, 1 246 ha)
Vion (960 Vionnais, 621 ha).

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communauté d’agglomération à cheval sur l’Ardèche et la Drôme. Elle fut d’abord nommée Hermitage-Tournonais-Herbasse-Pays de Saint Félicien. Elle a 41 communes, dont 21 dans l’Ardèche, 57 800 hab. et 49 800 ha. Le siège est à Mauves. Tournon-sur-Rhône et Saint-Jean-de-Muzols ont plus de 2 000 hab.

Mauves (1 220 Malvinois, 705 ha dont 271 de bois) est juste au SE de Tournon dans l’étroite plaine de rive droite du Rhône, parcourue par la D86 et la voie ferrée, avec le lac des Pierrelles le long du Rhône au bord duquel Mecelec Composites (230 sal. groupe Altheora), établi en 1934, fabrique des équipements électriques en plastiques composites; traitement de métaux MC Coating (25 sal.), installations électriques SNEF (25 sal.). Le finage monte à l’ouest sur le plateau découpé en vallons. La population de Mauves a augmenté entre 1968 (660 hab.) et 1990 mais n’a gagné qu’une centaine d’habitants depuis 1999.

Glun (710 Glunois, 756 ha) est à 7 km au sud de Tournon, au sud de Mauves, sur la rive droite du Rhône face à La Roche-de-Glun (Drôme) et à l’entrée du canal de dérivation qui va jusqu’au confluent de l’Isère. Un barrage est établi sur le Rhône entre Glun et la drômoise Roche-de-Glun. La commune n’avait que 230 hab. en1962, contre 650 en 1856; elle s’est accrue de 200 hab. (+40 %) après 1999.

Saint-Barthélemy-le-Plain (850 hab., 1 908 ha dont 415 de bois), 10 km à l’ouest de Tournon, qui fut Montplain en 1793, a son village sur le plateau à 420 m, associé à de petits hameaux dont le Mazet à l’ouest. Le Doux s’encaisse en gorge à la limite nord du finage en dessinant des méandres très resserrés; celui du NO est recoupé et a reçu le barrage de Clauzel; celui du NE enveloppe le hameau de Mordane. La commune a 170 hab. de plus qu’en 1999 (un quart).

Plats (860 Platous, 1 625 ha dont 647 de bois), 9 km SSO de Tournon, a son village à 460 m sur le plateau. Son finage est borné au sud par le Dorron et à l’ouest par le Duzon, affluent du Doux encaissé en gorge, riche en cuves et en marmites de géant. Plats a gagné 340 hab. après 1999 (deux tiers), retrouvant son niveau de 1870 après s’être abaissée à 320 hab. en 1975.

Colombier-le-Jeune (580 Colombinois, 1 514 ha) est à 17 km SO de Tournon sur le plateau à 480 m. L’Ormèze, sous-affluent du Doux par le Duzon, s’encaisse à la limite sud du finage; +60 hab. depuis 1999.

Colombier-le-Vieux (670 hab., 1 549 ha dont 379 de bois), 17 km à l’ouest de Tournon à 430 m, est au nord de Colombier-le-Jeune sur le plateau mais en est séparée par la gorge du Doux, que parcourt le train de l’Ardèche et qui borne la commune au sud, tandis qu’au nord s’enfonce en gorge la Daronne, affluent de gauche du Doux tout aussi sinueux; château de Bellecombe. La population s’est accrue de 110 hab. depuis 1999.

Boucieu-le-Roi (260 Boucicois, 894 ha dont 308 de bois), 20 km OSO de Tournon, est dans la profonde vallée du Doux dans un petit bassin. C’est un «village de caractère» avec de belles maisons anciennes, train touristique de l’Ardèche, camping, vieux pont, belles maisons anciennes; musée d’histoire et traditions, petit musée consacré au missionnaire du 18^e s. Pierre Vigne. Le village établi comme ville franche en 1291 par Philippe le Bel, n’avait grandi que modérément mais avait tout de même dépassé 600 hab. vers 1840; la population n’a guère évolué depuis 1975.

Arlebosc (330 Arleboscois, 1 235 ha) est à 22 km OSO de Tournon sur le plateau, juste au nord de la vallée du Doux, où le train touristique franchit deux méandres resserrés qui accueillent un camping. Le finage s’étire vers le NO, où il monte à 1 027 m à la Serre de la Croix d’Argent. La population était la même en 1999.

Bozas (260 hab., 1 250 ha) est à 7 km au SE de Saint-Félicien sur le plateau entre Doux et Daronne. La population reste stable.

Saint-Félicien (1 150 San-Farclos, 2 144 ha dont 935 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 29 km à l’ouest de Tournon au-dessus de la vallée de la Daronne, à 542 m. La Samov (Mécanique et outillage du Vivarais) emploie 65 personnes à la fabrication de moteurs électriques pour le groupe Leroy-Sommer; fromagerie de la Drôme (20 sal.), transports par autocars Chabannes (60 sal.). La commune a un musée Charles Frot (écrivain et éditeur, 1880-1973). Elle a eu 2 300 hab. en1891, s’est dépeuplée jusque vers 1965 et reste à peu près étale depuis.

Pailharès (250 Pailherous, 1 969 ha dont 798 de bois), 31 km à l’ouest de Tournon, est un petit village perché et jadis fortifié sur une butte à 658 m, aux sources de la Daronne, sous la Serre de Sardier (1 181 m). La commune est la plus occidentale de la communauté Arche Agglo; elle a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Vaudevant (210 Vaudavins, 1 246 ha) est à 3 km au nord de Saint-Félicien dans un vallon affluent de la Daronne. Le relief monte à 1 061 m à l’ouest aux Combeaux.

Saint-Victor (960 hab., 3 188 ha dont 1 055 de bois), 18 km ONO de Tournon, a son village à 608 m sous des hauteurs boisées dépassant 850 m; la chapelle de Navas (10^e s.) y fut un site de pèlerinage à la vierge noire. Tout à l’est, un barrage sur la Jointine, affluent de gauche de la Daronne, retient un petit lac partagé avec Étables. La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999.

Étables (960 hab., 1 570 ha), 13 km ONO de Tournon à 490 m, partage avec Saint-Victor à l’ouest un petit lac de barrage sur la Jointine. Le finage atteint au sud le cours en gorge du Doux, ainsi que les confluences Jointine-Daronne et Daronne-Doux, sous le hameau de Morens.

Cheminas (410 hab., 939 ha), 18 km NO de Tournon, est sur le plateau à 440 m. Le vallon encaissé du Mazévieux borne le finage au sud. La commune n’avait que 230 hab. en 1999.

Sécheras (540 Saccaratois, 726 ha), 13 km NNO de Tournon, a un petit village à 420 m sur le plateau et un habitat quelque peu dispersé: musée du bois. La commune a crû de 230 hab. depuis 1999 (+74%).

Lemps (820 Lempsois, 1 218 ha) est à 14 km NO de Tournon sur le plateau. Au sud, un ensemble d’habitations dispersées est autour de l’Ubac où passe la D532. Le finage lance deux longues queues, l’une vers le sud dans la gorge du Doux où est une usine électrique, l’autre vers l’est qui atteint le Rhône face à Gervans et contient le gros hameau de la Tuilière au pied du coteau, où passent D86 et voie ferrée. La commune a 240 hab. de plus qu’en 1999 (+41%).

Vion (960 Vionnais, 621 ha dont 250 de bois), 6 km au nord de Tournon à la hauteur de la centrale électrique de Gervans, au pied du coteau, a une église romane classée; camping au nord au débouché du Mazévieux, vergers. La population a augmenté de 200 hab. depuis 1999.

Les 21 communes de la Drôme sont étudiées avec la Drôme.